De la CAN à la Coupe du monde : Visa, partenaire stratégique de la transformation digitale des paiements

Alors que le Maroc s’apprête à accueillir des événements sportifs majeurs, de la Coupe d’Afrique des Nations à la future Coupe du monde 2030, le pays est le théâtre d’une transformation majeure. Celle-ci passe inéluctablement par les paiements électroniques. À l’avant-garde de cette mutation, Visa Maroc tire parti du sport, un vecteur universel de rassemblement, pour promouvoir l’adoption du paiement digital et accélérer la convergence entre innovation, sécurité et accessibilité.

Visa n’en est pas à son coup d’essai. Partenaire historique des événements sportifs internationaux (Coupe du monde, Coupe du monde des clubs, Jeux olympiques depuis 1986), l’entreprise considère le sport comme un catalyseur.

Ce parti pris est déjà déployé à l’international, comme lors de la Coupe du monde au Qatar ou des JO à Paris, où Visa a déployé des infrastructures de paiement couvrant tous les points de contact, des aéroports aux commerces locaux.

Au Maroc, la même logique s’applique : la dernière Coupe d’Afrique féminine, la CAN 2025 et les futures échéances sont l’occasion pour Visa et ses partenaires bancaires de lancer des initiatives innovantes visant à démocratiser l’acceptation des cartes et promouvoir les solutions tokenisées.

Vers une adoption exponentielle
Le marché marocain est aujourd’hui en pleine mutation. Depuis l’introduction des cartes à puce au début des années 2000, la confiance des consommateurs dans le paiement électronique n’a cessé de croître. L’arrivée du e-commerce a constitué un deuxième palier d’adoption, suivi par le paiement sans contact, aujourd’hui utilisé pour deux tiers des transactions.

«Le contactless est devenu la norme, et avec les solutions de paiement tokenisé, l’adoption par les consommateurs marocains est quasi immédiate», souligne Sami Romdhane, Directeur Général de Visa Maroc.

Les solutions tokenisées, intégrant Apple Pay, Google Pay ou des alternatives propriétaires des banques, permettent de sécuriser les transactions tout en simplifiant l’expérience utilisateur : un simple double-clic sur le téléphone ou la montre suffit désormais pour payer.

Cette technologie réduit quasiment à zéro le risque de fraude, en générant des tokens uniques utilisables uniquement sur le device et la plateforme ciblés. L’étape suivante se prépare sur le e-commerce, nous informe Romdhane.

Selon lui, au lieu de saisir manuellement les informations de carte et les OTP, le consommateur pourra finaliser ses paiements en quelques clics, une expérience déjà testée sur de nombreux marchés internationaux et qui sera déployée progressivement au Maroc dans les 12 à 18 prochains mois.

Une infrastructure prête pour 2030
Visa considère le Maroc comme un marché prioritaire. L’objectif est d’accompagner le Royaume non seulement pour la CAN, mais surtout pour la Coupe du monde 2030. La feuille de route converge vers un objectif clair : faire du paiement électronique une infrastructure aussi naturelle que l’électricité ou Internet.

Visa mise sur la simplification de l’expérience utilisateur et sur la sécurité pour accélérer l’adoption. L’entreprise investit massivement dans la cybersécurité et la conformité (PCI DSS), et développe des interfaces intuitives pour rendre le paiement digital «smooth et seamless».

Le consommateur doit pouvoir choisir la carte comme moyen de paiement de référence, quel que soit le montant, du ticket de tramway au paiement immobilier. Comme le résume Sami Romdhane, «il faut migrer du mindset paiement pour tous à paiement pour chacun. Chaque utilisateur doit trouver la solution qui correspond exactement à ses besoins, de manière sécurisée et fiable». Le cash restera naturellement présent, mais la proportion des paiements électroniques est appelée à croître de manière exponentielle.

La convergence entre infrastructures, adoption par le consommateur et innovation technologique ouvre la voie à un Maroc prêt pour les grands événements internationaux et pour un usage quotidien plus digitalisé. C’est là où Visa a bien raison : dans tous les chantiers de transformation que mène le Maroc actuellement, le sport agit comme un catalyseur.

Plus de sécurité pour plus de confiance

Au Maroc, le paiement par carte est déjà considéré comme l’un des moyens les plus sûrs, avec un taux de fraude parmi les plus bas de la région CEMEA. Cette performance repose sur l’adoption généralisée de cartes à puce et de protocoles 3D Secure, ainsi que sur l’usage d’OTP (One-Time Password) pour valider certaines transactions en ligne. Si Visa mise autant sur la tokenisation, c’est parce qu’elle constitue l’innovation majeure dans la sécurisation des paiements.

Chaque transaction générée via Apple Pay, Google Pay ou des solutions tokenisées propriétaires des banques est associée à un token unique, utilisable uniquement sur le device et la plateforme spécifiés. Même en cas d’interception, ce token ne peut servir à aucune autre transaction, ce qui réduit presque à zéro le risque de fraude. Le processus de tokenisation inclut également des tests rigoureux en mode réel et en production, garantissant la fiabilité et la sécurité avant le déploiement pour le consommateur.

Visa investit également de manière continue dans le développement de l’interface utilisateur (UI) et de l’expérience utilisateur (UX) pour rendre le paiement non seulement sécurisé, mais également fluide et simple. Derrière le double-clic sur un téléphone ou une montre se cache un arsenal complexe de sécurité, comprenant des protocoles PCI DSS et des contrôles multiniveaux impliquant banques, acquéreurs et plateformes de paiement.

L’approche repose sur un concept de prévention proactive : en renforçant la sécurité des transactions sur les marchés avancés comme le Maroc, les fraudeurs sont dissuadés et sont contraints de migrer vers des marchés moins sécurisés. Ainsi, la cybersécurité devient non seulement un outil de protection, mais également un levier pour accroître la confiance des consommateurs et stimuler l’adoption du paiement électronique.

Hicham Bennani, Sanae Raqui & Maryem Ouazzani / Les Inspirations ÉCO