Culture

Meryem Aboulouafa, découverte d’une artiste passionnante (VIDEO)

La révélation de l’année est marocaine. Avec «Meryem», un album riche en sonorités et en traditions musicales, Meryem Aboulouafa envoûte avec son univers teinté de mélancolie, une voix suave et forte, et des textes à la fois poétiques et puissants. Entre «Ya Qalbi», «Breath of Roma» ou encore «Je me promets», elle transcende les frontières et l’espace temporel pour offrir un opus bouleversant. Rencontre avec une belle âme de la scène alternative émergente.

Comment est né cet album ?
Cet album est né d’une profonde passion pour la musique, d’une grande volonté de réaliser un album, de longues années de travail, de belles rencontres qui ont mené à la collaboration avec le compositeur et pianiste Francesco Santalucia. Ensemble, nous avons souhaité travailler sur le remix de «Ya Qalbi », un titre traditionnel en arabe que vous pouvez retrouver dans l’album. C’est comme ça que ce morceau a atterri dans la boite mail de Manu Barron -le boss du label parisien Animal63 et le directeur artistique de ce projet- qui a vu en cela de nouvelles perspectives. S’en est suivi alors la réalisation de mon premier album
‘MERYEM’.

D’où vient cette influence à la fois folklorique, électronique et orientale ?
Une partie de ces influences reviennent à mon enfance et des délicieux moments de partage de musique passés avec ma famille, mon père en particulier. D’autres références sont puisées dans de longues playlists échangées dans des lecteurs mp3 et des CDs avec mes amis mélomanes.

Comment donnez-vous vie à une chanson ?
En étant la plus authentique possible, fidèle à ma pensée et à mes sentiments.

Quelles sont vos influences dans la musique ?
Mes influences sont diverses et multiples. En tant que marocaine, j’ai baigné dans un environnement riche de cultures et d’influences, à la fois africaines, amazighs, arabes, andalouses, occidentales…

Deeply, Breath of Roma … les chansons sont à la fois en arabe, en anglais et en français. Comment se manifeste le choix de la langue chez vous ?
La langue n’est pas un choix réfléchi, les mots trouvent naturellement leur place dans la langue, le thème et la mélodie.

Les paroles sont très poétiques, à l’image de la mélodie. Quels sont vos thèmes de prédilection et sur quoi aimez vous écrire ?
Je n’ai pas de thèmes de prédilection. Tout sujet ou détail du quotidien qui stimule ma curiosité ou mes émotions est bon à développer.

Est-ce que ce sont les paroles qui imposent la musique ou le contraire ?
Un peu les deux. Il m’arrive de commencer par le sujet, soit j’écris tout le poème puis je cherche la mélodie qui va correspondre, soit je n’écris que quelques phrases que je développe en même temps que la musique. Comme il m’arrive de commencer par la mélodie, je la découvre généralement en jouant sur ma guitare ou en fredonnant quelques notes que j’enregistre sur mon téléphone, puis j’essaie de trouver le sujet qui convient à l’ambiance mélodique.

Quel est votre premier souvenir dans la musique ?
Sur la route en voiture en famille, mon père prenait autant de soin à préparer le trajet que nous allions parcourir que la playlist que nous allions écouter.

Comment avez-vous vécu ce confinement et en quoi la crise a-t-elle affecté votre créativité ?
Je pensais que le confinement me disposerait à être plus créative, mais je me trompais, j’ai réalisé que la vie en mouvement et le voyage stimulent d’avantage ma créativité.

Quels sont enfin vos projets ?
Je me prépare avec grande hâte à vivre et à jouer mon premier album sur scène.
Je commence aussi à travailler sur mon deuxième album. 

Jihane Bougrine


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